Le communiqué du matin et les motions de la 6ème coordination nationale sont disponibles, notamment sur SLU.
La coordination se dote d'une équipe de porte-parole composée d'organisateurs de la coordination de Dijon et d'organisateurs de la future coordination de Strasbourg.Motion stratégique : calendrier et actions
Calendrier proposé
La CNU recommande :
Nous, membres de la communauté universitaire et de recherche, assumons notre responsabilité de défense de la transmission du savoir à travers une éducation accessible à tous, une recherche menée avec passion et les tâches indispensables nécessaires à son fonctionnement. Nous défendons avec force ces valeurs, niées par les réformes que nous combattons. Nous observons en outre qu’aucune des revendications formulées dans les précédentes motions adoptées par les AG n’a été satisfaite.
La CNU attire l’attention du gouvernement sur l’inquiétude croissante des étudiants concernant l’issue de leur année universitaire. Elle les assure de sa solidarité et invitera les universités à étudier en temps utile les mesures nécessaires à une juste évaluation de leur année. Elle affirme que le gouvernement doit prendre ses responsabilités face aux étudiants, aux personnels et à notre société.
La CNU se déclare particulièrement choquée par l’attitude de mépris voire de provocation des deux ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et de l’Education Nationale. Elle condamne avec force la répression violente de manifestations pacifiques, les fermetures administratives.
La CNU soutient les enseignants du second degré qui défendent les commissions paritaires et transparentes d’affectation et de mutation dans un cadre national et solidaire. Elle apporte son soutien total aux enseignants des écoles qui luttent contre la casse de celle-ci et plus particulièrement aux enseignants entrés en « résistance ».
La CNU dénonce les manquements graves à l’éthique que constituent les mensonges répétés de X. Darcos (par exemple sur l’allongement de la formation des enseignants) et de V. Pécresse (par exemple sur les budgets). Elle demande leur démission.
Les attaques contre l’université et la recherche s’intègrent dans une politique globale contre les services publics et les conditions de vie de la population en général. Nos revendications sont les suivantes : aucun salaire en dessous de 1500€ net, un plan pluriannuel d’embauche, la fin de la précarité. C’est pourquoi la CNU renouvelle son appel à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du jeudi 19 mars. Elle appelle les secteurs en lutte et les organisations syndicales à donner une suite très rapide à cette journée.
La CNU recommande :
- la mise en place de deux manifestations et/ou actions « coup de poing » par semaine, sans précision de lieu.
- la mise en place dans les lieux publics d’actions (type « cours hors les murs ») manifestant la spécificité de nos métiers, et de nos missions (enseignement, recherche).
- 17 mars : nuit de l’université des facs franciliennes.
- 18-19-20 mars : participation à la mobilisation européenne contre la stratégie de Lisbonne à l’occasion du sommet européen des 19 et 20 mars.
- 19 mars : manifestation interprofessionnelle. Appel à la grève générale dans le public et le privé.
- 20 mars :
- appel pour que les directeurs de composantes des Universités démissionnent à cette date si les revendications ne sont pas entendues par le ministère. Publication de ces démissions (à la façon des aixois, 120 lettres de démission apportées à la présidence et au rectorat).
- Voter la grève en convergence avec d’autres secteurs : appel à des rassemblements dans les villes dans cette perspective.
- week-end du 21-22 mars : 5e Coordination nationale étudiante
- 23 mars : 7e Coordination nationales des universités à Strasbourg.
- 24 mars :
- appel aux syndicats siégeant au CTPU de voter contre le projet de décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU. Ce même jour, blocage à la même minute de lieux préalablement définis partout en France.
- réunions publiques et manifestation nationale de la maternelle à l’université
- blocage prévu du CA du CNRS.
- 25-26-27 mars : RPG.
- Rectorats : encerclement à l’ouverture pour interdire l’entrée des personnels
- Péages : tracts, ouverture de barrières et passages gratuits
- Gares : blocages ponctuels des voies ou à défaut simple tentatives d’intrusion dans les gares
- 26 mars : manifestation nationale avec des déclinaisons locales.
- 28 mars : suspension des activités de direction des labos (voté le 14 mars)
- 31 mars : par ex manifestation nationale de chez Pécresse à chez Darcos, pour ne pas remonter les maquettes (c’est la nouvelle date de remontée des maquettes).
Suggestions d’actions De la maternelle à l’université :
- proposition de motions communes pour militer et converger dans la lutte avec le secondaire et le primaire
- déplacements dans les écoles, les collèges et les lycées • organiser une nuit des écoles et une nuit des universités en même temps, par exemple sous la forme d’une retraite au flambeau
- envoi aux élus d’une lettre mettant V. Pécresse devant ses responsabilités en cas de non remise des diplômes
- demander aux députés qui ont voté la loi LRU de venir s’expliquer dans les universités • ne laisser en paix ni les ministres ni les recteurs : installer des piquets de grève devant ces espaces stratégiques rappelant la nature des revendications (par exemple, tous les jours de 9h à 10h30)
- blocages de CA ou d’instances décisionnaires dans les universités. Mettre sous pression les exécutifs universitaires pour qu’ils fassent remonter au ministère le fait que la situation locale est devenue intenable
- boycott des jurys de bac sur la base d’un texte (proposé par SLU) et mis en ligne pour signatures individuelles
- démission collective des directeurs d’UFR, des directeurs de départements, des personnels exerçant des fonctions administratives (selon un calendrier proposé par chaque université)
- création de cahiers de doléances dans les universités à partir d’ateliers de travail et en vue d’Etats généraux de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
- mise en service de caisses de grève (spécialement pour faciliter la mobilisation des BIATOSS)
- organisation d’une journée nationale de blocage des universités (manifester avec un brassard : université n en grève)
- acheter une page dans la presse
- intervenir lors des événements sportifs (par exemple) pour saisir l’opportunité médiatique
- manifestations en nocturne / avec instruments de musique
- défilés en sous vêtements ou nus…
- occupation de lieux publics symboliques
- tracter directement différents publics avec des textes ciblés
- défilés plusieurs fois par semaine (notamment à Paris)
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