vendredi 20 mars 2009

Assemblée Générale de l'UFR mathématiques et de l'IRMAR, 20 mars 2009

Motion 1
L'Assemblée Générale de l'UFR mathématiques de l'université Rennes 1 et de l'Irmar, réunie le 20 mars 2009, constate que ses deux revendications n'ont pas été satisfaites. Elle décide donc de poursuivre le mouvement de grève en participant aux journées d'action nationale. Si le gouvernement ne cède pas, elle s'engage à ne pas délivrer les diplômes cette année.
pour : 39; contre : 5; abstention : 0; ne prend pas part au vote : 7
Motion 2
L'Assemblée Générale de l'UFR mathématiques de l'université Rennes 1 et de l'Irmar se déclare contre le principe actuel des chaires universités-EPST.
pour : 27; contre : 0; abstention : 0; ne prend pas part au vote : 0

Prochaine assemblée générale : vendredi 27 mars à 12h30.

33 commentaires:

  1. Simple constat : moins en moins de votant ...

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  2. Eh oui, de moins en moins de votant.. Et?

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  3. mouvement en perte de vitesse

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  4. Sur la motion 1, vous avez mon entier soutien. Je ne comprends pas l'objet de la motion 2 : que sont les chaires "Université-EPST" ? Cette motion dénonce-t-elle une situation actuelle ou un projet de réforme ?

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  5. De moins en mois de votants, comme chez les étudiants, mais en quoi est-ce important ?
    Le fait d'être majoritaire n'implique pas que l'on ai forcément raison, et notre gouvernement nous en donne des preuves tous les jours...

    Au passage, il semble que Darcos recule sa réforme d'un an (comme celle des lycées il y a quelques mois...), comme quoi les grèves ne sont pas inutiles, et que les grévistes ont bien du mérite de se battre pour des personnes qui les méprisent et les dénigrent en permanence...

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  6. Pour ceux qui n'ont pas suivi les dernières évolutions voici le lien d'un courrier du ministre daté du 20 mars au secrétaire national de la FSU :
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/files/lettre_darcos.pdf
    Cela dit, c'est un recul à petit pas, et la formulation reste assez floue pour comprendre tout et son contraire : le ministère joue la montre, clairement.


    Sur la motion 1 de l'AG de maths-rennes1 :"Si le gouvernement ne cède pas, elle s'engage à ne pas délivrer les diplômes cette année."
    Quelle est la justification de cette radicalité éventuelle de la part des présents à cette AG? le fait que les cours n'aient pas pu se dérouler se semestre? que le calendrier universitaire ne peut pas être modifié?
    d'autres raisons (à part évidemment agiter une menace ultime)?

    Espérons que la situation n'aille pas jusque là. Mais si tel est le cas, un étudiant serait fondé de demander le remboursement de ses frais d'inscription pour cette année par exemple. Est-ce bien raisonnable de faire peser encore une fois le poids des actions sur les étudiants?

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  7. Effectivement 3 votants de moins que la semaine dernière sur la première motion... ça fait vraiment une grosse différence !

    Une chaire CNRS-EPST est un poste de maître de conférences amélioré : l'enseignant-chercheur fait 1/3 de service d'enseignement, est payé 4/3 et a en plus un financement pour sa recherche le tout pendant 5 ans, puis redevient maître de conférences comme les autres... ça a l'air merveilleux.
    Sauf que les lettres en tout petit qu'on ne lit jamais dans un contrat et qui là n'étaient pas explicites au départ, c'est que ce poste nécessite 2 supports, un support maître de conférence (MC) et un support chercheur (C) (CNRS, INRIA, INSERM,...), une compensation pour les 2/3 d'enseignement qui manquent et de l'argent, le tout à budget constant.
    Donc pour le ministère 1 poste MC +1 poste C + des possibilités de décharges pour les autres enseignants + de l'argent pris sur le budget des autres chercheurs => 1 poste

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  8. Ne pas délivrer les diplômes???

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  9. No futur évoque le fait que les étudiants pourraient demander le remboursement des droits d'inscription. Bien sûr, mais ce n'est pas que cela: ils pourraient demander également le dédommagement d'une année perdue et des pertes de chance de carrière, ce qui fera nettement plus que 150 ou 200 euros...

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  10. Peut être pourrions nous leur réclamer aussi de l'argent pour préjudice moral aussi et je ne sais quoi d'autre ...
    Mais si les examens ont lieu parce que nos chers enseignants ont réussi à obtenir ce pour quoi ils se battaient, qu'ils aient réussi après 4 mois de mobilisation à préserver (une partie hélas seulement) du service public, et de nous assurer une bonne formation des professeurs (cela nous concerne au moins autant qu'eux), tout cela en gardant en tête la responsabilité qu'ils ont sur notre formation (ou sur nous, je ne sais pas toujours) que devront nous alors leur donner à notre tour ?
    Je pense qu'ils se contenteront de reconnaissance! Bel exemple d'altruisme non ?

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  11. Je trouve assez ignoble d'introduire une question d'argent là dedans... Autant je peux comprendre le remboursement de l'année en cas de non délivrance des diplômes, car cela annule une année complète, mais demander des indemnités !!!

    Certains semblent oublier que les profs ne se battent pas que pour eux. Certes le statut des enseignant-chercheurs peut sembler un peu vague à certains, mais la masterisation... Les profs en soi s'en foutent, ils ont déjà leur diplôme et leur concours... Sur ce sujet c'est donc bien pour leurs étudiants qu'ils se battent, et je trouverais vraiment ingrat d'aller leur demander des indemnités quelconques...

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  12. Mais il n'y a rien d'ignoble à demander l'application des principes de la responsabilité civile à l'égard de l'Université (et non pas des enseignants, bien sûr). Ce n'est qu'un principe fondamental de justice. Mais bien entendu c'est à la victime d'estimer son préjudice. Si vous pensez qu'une année d'études ne coûte pas plus que 150 euros, eh bien vous ne réclamez que 150 euros...

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  13. Evidemment, je ne comptais pas ramener le débat à une question d'argent. Je ne compte pas le faire si la situation se durcit à ce point encore et je ne parle même pas d'une incitation à le faire : l'enjeu de ce qui se passe actuellement est bien plus large que cela.
    Il ne faut pas tout prendre au premier degré non plus ;-), mais à refus de diplôme, je ne vois pas en quoi le refus du prix de l'inscription (dont on n'a absolument pas une justification de l'utilisation d'ailleurs) à la scolarité de la fac (c'est l'administration qui gère et fixe cela, pas les profs) pour l'année en question ne pourrait pas a priori y être opposée, tout en étant conscient qu'à l'heure actuelle, ce n'est pas les 150 ou 200 E de "frais de diplôme" qui financent un seul cours d'un professeur pendant 4 mois (sur la douzaine que compte une année + les td + les tp).
    Donc ce que dit "juriste" évidemment, c'est rentrer dans une sur-enchère de plus.

    Pour les étudiants en maths, et pour répondre à la notion d'altruisme des grévistes.
    Il y a aussi en fac des étudiants qui n'ont pas pour projet professionnel de devenir prof (m2 pro par exemple). Je pense aussi à ces profils.

    Et puis, quelles que soient les raisons, depuis la mise en place du lmd (au moins) : lmd, cpe, lru, mastérisation et statut des enseignants-chercheurs..., il faudrait compter les années qui n'ont pas été perturbées à Beaulieu par des manifestations d'un groupe ou un autre (étudiants, profs)... Les profs ne sont pas coupables de ce qui s'est passé les années précédentes, mais la défense "agressive" que prennent systématiquement les actions à Rennes commence à devenir pénalisantes, pour ceux qui en ont fait les frais, notamment sur la solidité de la formation. Alors, je veux bien être solidaire des "générations futures", mais pourquoi nous pénaliser à défaut de pouvoir se faire entendre de la part de ceux qui prennent des décisions politiques? Pourquoi toujours un arrêt des cours, et "sauve qui peut"?

    ps : je n'ai toujours pas de réponse précise à ma question : pourquoi le collectif envisage-t-il une telle mesure?
    Arrêter un enseignement, c'est déjà une action grave, qui a du être pas mal contestée parmi vous. Le stade suivant, c'est potentiellement dire aux étudiants "une année de perdue, la faute au gouvernement"... Et là, il me semble qu'il est légitime que nous nous exprimions.

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  14. Comment se fait-il que vous votiez à une grande majorité la reconduction de la grève mais que dans le même temps les cours reprennent en M1?
    Pour moi c'est un recul des enseignants chercheurs concernant leur mouvement étant donné que la délivrance du diplôme était dans la balance dès le début mais j'ai peut être mal compris quelque chose...
    Le fait que vous cédiez déjà en partie sans avoir obtenu quoi que ce soit (à ma connaissance en tout cas) ne risque-t-il pas de décridibiliser votre action, autant auprès des étudiants que du gouvernement?

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  15. Le mvt est peu suivi en vérité car on a toujours eu entre 10h et 16h de cours par semaine pendant ces 6 dernières semaines alors ne nous faîtes pas croire que c'est un mouvement global de l'UFR de math!

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  16. Les cours reprennent lundi et puis c'est tout, ah non 6 semaines de cours de perdu pour les étudiants, une broutille pour des profs payés pendant ce temps là

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  17. Quelles claques ici distribuées pour vous, professeurs ! Je ne sais pas si les personnes qui se battent pour leurs convictions et leurs idées en prennent toujours autant dans la figure, mais didonc...
    Pour rétablir quelques vérités, moi en math ça fait quand même depuis le 2 février que je n'ai plus cours du tout !
    Pour tenter de rétablir la balance, je suis tout a fait solidaire de votre mouvement, et je trouve même dommage qu'il fléchisse avec si peu d'avancée...
    Maigre rétablissement j'en conviens ! Désolé

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  18. Je repose la question que j'avais déjà posée pour un autre article mais à laquelle je n'avais pas eu de réponse.
    J'ai appris que les professeurs de mathématiques ne s'étaient pas déclarés grévistes ne serait ce qu'un seul jour depuis le début du mouvement. Est-ce vrai? Et comment est-ce justifiable?

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  19. Je suis assez étonnée par certaines de vos questions. Deux réunions avec les étudiants ont été organisées afin de discuter avec vous. Certaines des questions présentes dans vos commentaires ont été abordées lors de ces réunions, notamment celle du dernier anonyme et certaines n'ont pas été évoquées comme celle sur la place de l'iufm dans la formation des enseignants.... ceci me laisse penser que vous n'étiez pas présents à ces réunions. Alors avant de répondre à vos questions, j'aimerais comprendre pourquoi vous ne venez pas à ces réunions ?
    Par ailleurs, en lisant vos commentaires, j'ai l'impression que quelque soit nos décisions nous seront toujours critiqués.

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  20. Dans ces reunions vous n'avez pas répondu a la question des profs qui étaient déclarés ou non grévistes et donc payés vous avez juste dit que la n'était pas le pb
    Maintenant je vous le demande est ce légale pour un prof non gréviste de retenir des notes?

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  21. Mais on peut même aller plus loin dans le questionnement... La grève, est-ce légal ??!!!
    Non mais franchement, vous vous trompez d'ennemi. Les profs se battent pour sauver le système éducatif français. Il ne s'agit pas seulement des étudiants souhaitant devenir prof, mais des générations futures qui, si la réforme est appliquée, ne recevront plus que des enseignements dispensés par des profs sans formation pédagogique...

    En ce qui concerne la déclaration des profs grévistes, une réponse a été apportée à la dernière réunion : ce n'est pas aux travailleurs de se déclarer en grève, mais à l'employeur de savoir par ses propres moyens qui est en grève ou non. Mais bon ne vous inquiétez pas, le service minimum sera bientôt mis en place dans les facs, et puis de toute façon maintenant quand il y a une grève, on ne la voit plus... alors finalement où est le problème ?

    Je répète haut et fort que je trouve lamentable de s'attaquer aux profs, et ainsi de rentrer dans le jeu du gouvernement. Les ennemis, assassins de l'éducation nationale et du service publique, ce sont Darcos et Pécresse, certainement pas les profs, qu'ils soient de l'UFR de maths de Rennes 1 ou d'ailleurs (et oui il n'y a pas qu'à Rennes que les profs prennent les étudiants en otage de façon totalement horrible et scandaleuse (enfin selon les propos de certains...)).

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  22. est ce légale ou non de retenir des notes en étant non gréviste?
    Et puis vs venez de le dire "retenu en otage" donc tout est dit

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  23. Il est interessant de voir que le mouvement mené par les enseignants chercheurs ne fait pas l'unanimité dans les universités, c'est un point a mettre en avant.

    P.L

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  24. Je réponds aux dernières questions :

    1) Est-ce légal de ne pas rendre les notes ?

    Non, ce n'est pas légal, mais nous n'en sommes pas là: nous avons dit que nous ne les rendions pas et personne
    ne nous les demande officiellement pour autant. Quoi que je sache, il n'y a pas de lettres de relance de la part de l'administration exigeant ces notes avant une date précise pour que les jurys puissent se tenir.
    Pour l'instant, considérez que nous sommes en retard
    et que ça semble ne gêner personne à la scolarité.

    2) Nous sommes nous déclarés en grève ?

    Je ne sais pas de quoi vous parlez. Lorsque je n'ai pas fait cours, je n'ai pas non plus fait semblant
    de ne pas faire cours. Je n'étais pas dans la salle à l'heure dite ; il était facile de le constater.
    Par ailleurs, j'ai dit plusieurs fois au président
    en personne que j'étais en grève depuis le 2 février.
    Il a pu le noter ; ç'aurait été sa responsabilité.

    On nous a bien fait parvenir un formulaire électronique de déclaration de grève par le biais de 3 intermédiaires (DRH - Dir. de composante - Secrétaire administratif). Ma lecture du code du travail me fait penser que je n'ai pas à remplir ce fichier.

    3) Sommes-nous payés ?

    Le service de paye de l'université n'est (hélas) pas assez réactif pour qu'on puisse l'affirmer.
    Le salaire de février est arrivé intégralement,
    celui de mars n'est pas encore arrivé.
    Si la présidence décide de décompter les jours de grève
    de nos salaires, elle risque de ne le faire que tardivement ; si c'est tellement tard que ce geste devient politiquement trop impopulaire, c'est son problème.


    4) Pourquoi reprendre les cours en master 1 ?

    Je réponds juste à la question en ce qui me concerne.
    Comme je l'ai expliqué aux étudiants, je veux disposer d'un levier pour faire pression sur le ministère
    et sur la présidence de l'université à qui je demande de relayer nos revendications. Pour autant, faire
    exploser une bombe atomique en décidant aujourd'hui
    qu'il n'y aura pas d'examens cette année me semble trop fort. Ce redémarrage de cours permettra la tenue des examens si nos revendications sont satisfaites d'ici là.

    5) Les étudiants sont-ils des otages ?

    C'est le mot qui est employé lors des grèves de transport, et encore, seulement par une partie assez
    précise de l'échiquier politique (droite tendance poujadiste). Pendant la seconde guerre mondiale,
    au Liban, en Irak ou en Colombie, la situation des otages est, il me semble, notablement plus critique que celle des étudiants de l'université de Rennes 1.

    Comme son nom l'indique, le droit de grève est un droit. Dans un état du même nom, il est assez précisément réglementé. Il n'empêche que c'est un droit
    dont l'application gêne ; c'est sa nature.


    J'espère avoir répondu à vos questions.

    J'en rajoute une :

    6) Quelle est la responsabilité des étudiants dans tout ça ?

    Les étudiants viennent à l'unviersité pour étudier.
    Ils faut donc qu'ils étudient. C'est plus difficile en ce moment, puisque de nombreux cours ont été annulés.
    Cela n'en reste pas moins la responsabilité des étudiants de travailler. Les bibliothèques et les pages web sont pleines de cours et de livres d'exercice pour cela ; ça aurait pu vous développer
    un peu plus vos facultés d'autonomie face aux études.

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  25. À "Journaliste Fr" : vous ne devriez pas fonder votre vision de l'opinion des étudiants sur la fréquentation d'un blog. À ce jeu-là, les lecteurs de Libé votent tous UMP et ceux du Figaro semblent bien à gauche...

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  26. "Je repose la question que j'avais déjà posée pour un autre article mais à laquelle je n'avais pas eu de réponse.
    J'ai appris que les professeurs de mathématiques ne s'étaient pas déclarés grévistes ne serait ce qu'un seul jour depuis le début du mouvement. Est-ce vrai? Et comment est-ce justifiable?"
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    Juridiquement, c'est à "l'employeur" de constater la non-présence effective d'un supposé gréviste. A rennes 1 (cela émane du ministère en fait, voir ci-dessous), la présidence n'est pas rentrée dans ce petit jeu. Pourquoi?

    Tout d'abord, parce que c'est difficile à faire (il faut aller dans chacune des salles vérifier si, effectivement, l'enseignant n'est pas là, etc...). Surtout que les DRH concernées ne sont pas super-motivées et aussi pas vraiment organisées pour faire cela.

    Ensuite, imaginons que cela soit fait. Alors il y aura des retenues sur les salaires. Conséquence: aucun des cours manqués et non-payés ne sera rattrapé et donc il est quasi-certain que le semestre ne pourra pas être validé. Ainsi, même les méchants du ministère ne tiennent pas à ce que ceux qui contestent leurs réformes merdiques se déclarent grévistes (Voir par exemple ce titre sur le web de Ouest-France: 08:30 - lundi 23 mars 2009 Universités : Pécresse demande d'organiser des rattrapages de cours)..


    A noter aussi que ce que vous avancez n'est pas correct: certains (pas la majorité!) se sont déclarés grévistes certaines journées particulières (mais pas pendant les 6 dernières semaines, c'est certain!)

    Cela répond a votre message? Mais comme le dit Hélène: pourquoi ne pas venir en discuter de vive voix quand cela est possible?

    Un anonyme.... (comme vous)

    Voir aussi un article en date du 23 mars sur le blog de S. Huet:
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/valrie-pcresse.html

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  27. Je trouve que moralement ce n'est pas bien de recevoir de l'argent pour du travail non fait pas vous?

    Quand le SNCF fait grevé ils ne sont pas payes, pourquoi ne pas vous déclarés grévistes de vous même ?

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  28. Pour antoine vous cataloguez les etudiants qui discutent sur ce blog de personnes de droite? Cela ferait un bel article sur les idéaux des professeurs de Fac belle mentalité et quel exemple de tolérance monsieur antoine



    P.L

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  29. Pour commencer, juste une remarque formelle : il est assez pénible de lire des commentaires "anonymes" à la suite : choisissez au moins un pseudo pour un minimum de clarté dans la lecture, merci. (Personnellement, j'ai choisi un pseudo, même si l'"anonymat" de mes propos reste bien relatif pour le collectif sans doute).

    De plus, les commentaires sur un tel blog sont plus représentatifs s'ils répondent (comme les premiers postés) au billet de départ ou à un commentaire précis : si vous souhaitez vous exprimez sur des points plus généraux, utilisez le forum, ça sera plus lisible pour tout le monde.

    Pour "Hélène" G., pourquoi la question de la place des iufm n'a pas été évoquée : j'ose espérer que d'autres étudiants se la posent aussi, sinon... et pourquoi je n'ai personnellement participé aux divers débats qu'à distance ? Parce que matériellement, vous pourrez comprendre que préparer les concours, c'est ma priorité cette année (surtout vu le flou sur notre devenir), même si la question des réformes est loin de m'indifférer. Et puis, ça fait vivre votre blog non?

    Pour Florent : attention aux raccourcis ("otage"), même si l'environnement médiatique banalise certains termes : je n'ai pas forcé le trait, j'ai juste pointé le fait que les répercussions sur la population étudiante des actions du collectif ou de ses propositions d'action ne leur laissait pas la même responsabilité (jusqu'à présent, les diplômes sont délivrés par les profs aux étudiants en fonction de leurs résultats, d'où une certaine "dépendance").

    Autant je rejoins ACL ("antoine") dans le fait qu'un étudiant en M1 qui n'a pas su mettre à profit ces 6 semaines de "liberté d'emploi du temps" pour avancer son TER, reprendre le début de ses cours, rebosser son précédent semestre si c'était nécessaire, préparer le capes s'il y était inscrit, travailler dans une préparation autonome des différents modules avec les indications de livres que pratiquement tous les profs donnent aux début de leur cours (rares sont ceux qui ne citent pas au minimum un ouvrage : en avez vous ouvert un seul ?), chercher les exos de td s'ils ont été rendus disponibles, ou en faire dans les bouquins, bref attendre un peu moins que les profs fassent le boulot à leur place : en M1, avoir ce raisonnement, c'est pas vraiment avoir compris le fonctionnement universitaire.

    Autant, je pense aussi que les enjeux profs/étudiants ne peuvent être les mêmes dans ce mouvement : oui, le droit de grève est légal pour un salarié (à voir ce que signifie le même terme pour un étudiant), et son application a forcément des désagréments.
    Reste à savoir si les choix d'action ont un effet sur les bonnes personnes. J'ai par exemple mis en garde contre trop de perturbations à quelques semaines des écrits dans les prépa (capes, agreg) car les enjeux de ces années et la compétition sont différents des années purement universitaires. Pour ce qui est de l'arrêt des cours (ce que je considère encore différemment d'une non-délivrance de diplôme évoquée mais pas décidée) : dans l'état actuel du fonctionnement politique : le ministère ne compte les mobilisations qu'aux facs "bloquées", ou "non bloquées". Les profs vous avaient offerts la possibilité de "cours hors les murs" : comment se fait-il que la participation y est été aussi faible ? Pour ceux qui tenaient à un contenu, vous l'aviez, pour une action "visible", c'était un compromis acceptable pour tout le monde. Mais hélas, si certains d'entre vous se sont considérés tranquillement "en vacances" et vont se plaindre maintenant, c'est leur problème. Avez-vous aussi profiter des permanences proposées par les profs pour aller discuter de votre travail perso, besoin de corrections sur des exos (si vous en avez travaillé au moins?) Mais dire "on est derrière vous, et on est bien content que vous vous bougiez pour nous", ce n'est pas très adulte non plus.

    Et pour ce qui est des notes, à mon avis c'est un faux débat : au moment de préparer les examens de décembre, nous avons été prévenus : les exams se dérouleraient, seraient corrigés, mais les jurys "suspendus" et les notes non transmises à la scolarité. Si ne pas connaître vos notes vous empêchent de dormir, allez démarcher les profs un par un et prenez rendez-vous pour consulter vos copies (cela vous donnera en plus la possibilité de discuter de vos erreurs). Après, il vous suffira juste de la calculer votre sacro-sainte moyenne (dur dur pour un étudiant en maths). Donc, pas vraiment besoin de l'ent pour cela, surtout qu'il ne s'agit que du premier semestre.

    Et puis, savoir si les profs ont été payés ou non, avec retard ou pas, est-ce là le souci : c'est pas cela qui changera votre compte en banque à vous, donc franchement...

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  30. Alors si j'ai bien compris qd je regarde le nombre de votants, un groupe de 39 personnes seulement pourrait décider de ne délivrer aucun diplome (combien d'étudiants sont concernés ?)
    Qui sera lésé ? Qui devra financer une année d'études supplémentaire ? Vous n'avez pas l'impression de vous tromper de cible ?

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  31. Je tiens à préciser que j'ai utilisé le terme "d'otage" car c'est ainsi que se déclare une partie des étudiants. Ce n'est en aucun cas ce que je pense, mais l'absence de guillemets pouvait laisser croire le contraire.

    Sinon encore une fois... si aucun diplôme ne doit être délivré, ce ne sera pas qu'à Rennes 1, ce serait pour le coup absurde je pense. Mais si plusieurs UFR de différentes facs partout en France le font, là ça aura un réel impact, et une "égalité" au niveau des étudiants.
    Pour l'instant, il s'agit juste il me semble de retenir le plus longtemps possible les diplômes. Si les profs avaient déjà en tête de n'en délivrer aucun, ils ne reprendraient pas les cours pour que les étudiants soient prêt à temps pour leurs exams...

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  32. À "Journaliste Fr".
    Non, je n'ai pas qualifié les étudiants de droite;
    j'ai dit - relisez-moi - que le terme otage était employé dans le contexte des grèves par une partie
    précise de l'échiquier politique.


    À l'un des "Anonyme".
    S'il s'avère que nous serons intégralement payés, les cours seront rattrapés, vous le savez bien. Si une partie du salaire devait nous être décompté, les étudiants auraient à préparer leur examen un peu plus seuls.
    D'ailleurs, la ministre ne s'y trompe pas qui, après avoir demandé qu'on nous enlève notre salaire, demande maintenant qu'on organise le rattrapage des cours...

    À un autre des "Anonyme" (le même ?).
    Quels que soient les termes qu'elle emploie, l'assemblée générale ne décide rien. Elle proclame un certain nombre de choses ; ensuite, ce sont les enseignants qui, individuellement, suivent ou ne suivent pas ses mots d'ordre.

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