vendredi 6 mars 2009

AG de l'UFR mathématiques de Rennes 1 et de l'IRMAR, 6 mars 2009

Le gouvernement n'ayant pas retiré :
a) le projet de réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré,
b) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs,
la grève est reconduite.
pour : 37 ; contre : 2 ; abst. : 5, non votants : 1.

Prochaine AG le vendredi 13 mars à 9h30.

7 commentaires:

  1. Le résultat de ces semaines de grève est bien maigre et la part de responsabilité du gouvernement est importante,je l'admets, mais maintenant la question de la validation du semestre des étudiants commence à se poser de façon aigue. L'année pourra-t'elle être validée normalement? Et à temps ? ( combien d'étudiants peuvent se permettre de recommencer une année?)
    Dans les hôpitaux, il y a continuité du service et les grévistes sont sur le terrain ce qui contribue d'ailleurs à leur attirer la sympathie du public .
    Les cours "hors les murs" proposés ne peuvent en aucun cas remplacer les cours normaux. Ne serait-il pas temps de proposer d'autres formes de mouvement( cours avec dossards, brassards ou autre moyen de manifester ) qui, en ne pénalisant pas les étudiants en amènerait peut-être davantage à exprimer leur soutien . Il y a un côté assez puéril à s'arquebouter sur des méthodes aussi radicales en donnant l'impression de ne pas en mesurer toutes les conséquences.

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  2. Comparer une grève des servies de santé et une grève universitaire me semble absurde... nos vies ne sont pas mises en danger lorsque les profs arrêtent les cours.
    De plus, justement parceque le gouvernement n'a toujours pas réagit, il ne faut pas cesser. Le mépris et le silence du gouvernement a pour but unique de démobiliser eu tuer le mouvement, donc il faut redoubler d'efforts et augmenter la pression.
    Enfin, en ce qui concerne le semestre, il sera de toute façon très difficile de rattraper tout ce que l'on a déjà raté, même en reprenant dès maintenant, donc à partir de là autant continuer la grève jusqu'au bout. Un semestre sacrifié pour des années sauvées ne semble pas excessif...

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  3. merci florent c'est gentil de ta part de penser aux autres, pour ma part il n'est pas possible de recommencer une année et sortir sans diplôme de la fac ... c'est en effet sympa de votre part de vous unir pour rendre de la main d'œuvre disponible pour le travail a la chaine car c'est tout ce qu'il est possible de faire sans diplôme et les banques qui assurent nos emprunts pour les études ne s'arrêteront pas a des problèmes bassement pratiques

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  4. Je ne sais pas du tout ce qui sera décidé concernant les examens, ni quand s'arrêtera le mouvement (pas avant d'avoir obtenu satisfaction, c'est ce que j'espère).

    Mais même s'il n'y a pas cours, la BU reste ouverte, et, comme le dit une personnalité bien connue ici : "il existe des livres". Les professeurs donnent souvent les grandes lignes du programme des modules ainsi que des références bibliographiques...

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  5. Mais nous serons tous traités de la même façon, et les examens seront adaptés en fonction du programme qu'on aura pu aborder. Il serait absurde d'avoir des épreuves sur des sujets non abordés. Donc je ne vois pas en quoi le mouvement de grève met en péril la validation des années, à moins que de la maternelle jusqu'à la fac on décide de ne faire passer personne pour ne pas se retrouver avec certaines années surchargées, et d'autres complètement vides...

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  6. "Il y a un côté assez puéril à s'arquebouter sur des méthodes aussi radicales en donnant l'impression de ne pas en mesurer toutes les conséquences."

    Vous visiez sans doute par cette phrase l'attitude de Xavier Darcos annonçant hier que la réforme de la formation des enseignants était maintenue et s'appliquerait à la rentrée prochaine. Je suis bien d'accord avec vous !

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  7. A priori, certains élèves reprocheraient aux professeurs de faire grève. Cependant, il est important que les professeurs défendent les droits des étudiants, et il faut que les étudiants s'en rendent compte. Je suis étudiant, et je pense que les professeurs agissent pour le mieux.
    D'autant plus que s'ils s'arrêtaient dès que les réformes sur leurs statuts étaient invalidées, ils passeraient davantage pour des opportunistes plus que pour des gens avec de réelles convictions contre la mastérisation.

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